La police judiciaire a entendu lundi matin une nouvelle victime du prélat.
Benjamin G., 39 ans, dit avoir ete lui aussi victime de Mgr Ventura, mi-janvier 2018, dans les mêmes circonstances et selon "le même mode opératoire bien rodé" que la première victime.
Il a raconté son agression au journal Le Monde dans ces termes : "J’étais alors contractuel pour la Mairie de Paris, et j’avais à ce titre des tâches précises à effectuer pour la cérémonie des vœux aux autorités civiles, diplomatiques et religieuses. Je me trouvais au premier rang, à deux mètres d’Anne Hidalgo, quand est arrivée une personne à ma gauche. Occupé à travailler, je ne me suis pas retourné. Il a posé sa main gauche sur mon épaule et avec sa main droite, il m’a pris les fesses : un geste d’expert, plein d’assurance, couplé avec un grand sourire décontracté, comme s’il s’agissait de quelque chose de normal. J’étais stupéfait, la cérémonie était en cours, je suis parti. J’ai compris il y a quelques jours que c’étaient des gestes habituels de prédateur".
La première plainte visait des faits survenus le 17 janvier 2019, un an après les faits décrits par Benjamin G. Le 24 janvier, le procureur de la République a ouvert une enquête préliminaire sur ce premier cas.
Mgr Ventura a 74 ans, il est en poste à Paris depuis 10 ans où il est chargé des relations du Saint-Siège avec les autorités françaises d'une part et avec les évêques de France d'autre part.
Rédaction
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