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Justice
Deux gilets jaunes accusés d'outrage envers Macron après une caricature homophobe
 

Deux personnes vont comparaître pour "outrage" pour avoir défilé avec une caricature homophobe d'Emmanuel Macron et du préfet de police de Paris. 

 
 
 
 

Deux personnes venues au rassemblement parisien des "gilets jaunes" samedi seront jugées ultérieurement pour outrage envers une personne dépositaire de l'autorité publique, pour une caricature d'Emmanuel Macron, du préfet de police et du président américain, selon le parquet de Paris.

Les deux mis en cause avaient été interpellés et placés en garde à vue samedi à la mi-journée. Ils se sont vus remettre une convocation pour une audience ultérieure et seront jugés pour outrage à personne dépositaire de l'autorité publique, selon le parquet de Paris dimanche.

Surmontée de l'inscription "La sodomie en marche" avec en fond le drapeau français et des moutons, la caricature figure Joe Biden manipulant comme une marionnette le président de la République Emmanuel Macron avec le préfet de police.

Le grand dessin a été réalisé sur une face latérale de la camionnette, un foodtruck rose régulièrement présent sur les rassemblements de "gilets jaunes", qui ont célébré samedi un peu partout en France leur troisième anniversaire. Ce dessin met en scène dans des positions scabreuses Joe Biden, Emmanuel Macron et le préfet de police de Paris, Didier Lallement. Ce dernier a décidé de porter plainte, a précisé la Préfecture de police.

La propriétaire de la fourgonnette a filmé leur interpellation et l'a mise en ligne sur les réseaux sociaux, suscitant de très nombreuses réactions. On la voit refuser de sortir du véhicule, jusqu'à ce que l'un des membres des forces de l'ordre brise une vitre pour ouvrir la porte et la faire sortir du véhicule, avant qu'une policière ne précise que la femme est interpellée.

Le cortège parisien des "gilets jaunes" a rassemblé officiellement 2.000 personnes, avec quelques échauffourées sur le parcours. Ils étaient environ 2.400 dans le reste de la France, selon le ministère de l'Intérieur.

Rédaction avec AFP


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