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 Jean-Marc Morandini renvoyé devant le tribunal correctionnel - Corruption de mineurs 
Corruption de mineurs
Jean-Marc Morandini renvoyé devant le tribunal correctionnel
 

Accusé d’avoir fait des propositions sexuelles à des hommes mineurs, Jean-Marc Morandini repassera prochainement devant le tribunal correctionnel.

 
 
 
 

L'animateur de télévision Jean-Marc Morandini repassera à la barre du tribunal correctionnel, un retour confirmé par la cour d'appel de Paris. Le visage de CNews et NRJ12 est accusé de "corruption de mineurs", depuis les plaintes de jeunes hommes décrivant des faits datant de 2013. La chambre de l’instruction de la cour d’appel a rejeté les demandes de nouveaux actes d’enquête déposées par la défense de M. Morandini.

Elle a, par conséquent, confirmé le renvoi en correctionnelle de l’animateur ordonné par le juge d’instruction en juillet 2020, mais infirmé les circonstances aggravantes d’incitation par un moyen de télécommunication et d’incitation à la proposition sexuelle sur mineur. "C’est un premier pas", a commenté son avocate, Me Corinne Dreyfus-Schmidt. "Nous allons faire un pourvoi en cassation sur le reste". 

Jean-Marc Morandini, aujourd’hui âgé de 56 ans, avait été mis en examen en 2016 après que deux jeunes hommes, mineurs à l'époque des faits qu’ils dénoncent, avaient saisi la justice. Dans la première plainte, un jeune homme affirmait que Jean-Marc Morandini lui avait fait des propositions sexuelles dans des échanges SMS, entre février et mars 2013.

Le second plaignant, qui s’est depuis désisté, avait, de son côté, raconté avoir été contacté en juillet 2009 par la société de production de Jean-Marc Morandini via un site de casting pour un projet de remake du film "Ken Park" du réalisateur américain Larry Clark. Il a expliqué avoir été convié, seul, au domicile de l’animateur, où ce dernier l’aurait invité à se déshabiller et à reproduire une scène de masturbation, selon le journal Le Parisien.

Jean-Marc Morandini a également été accusé de "harcèlement sexuel" et "travail dissimulé" par plusieurs comédiens en 2016, dans un article du magazine Les Inrocks sur des castings dénudés. Saisi de cette plainte, le parquet de Paris avait classé sans suite son enquête en janvier 2017. Mais les plaignants ont obtenu en 2018 la reprise des investigations par un juge d’instruction parisien.

Rédaction avec AFP


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