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La justice ouvre une enquête après des injures homophobes lors du match Lens-Valenciennes
 

Une enquête a été ouverte lundi suite à la publication d'une vidéo dans laquelle des supporters profèrent des chants "provocateurs, à possible caractère homophobe", lors d'un match de Ligue 2 Lens-Valenciennes organisé vendredi à Lens, a indiqué le parquet de Béthune.

 
 
 
 

"Le préfet du Pas-de-Calais s'en était inquiété dimanche, le parquet a été alerté et a ouvert une enquête dès lundi matin", a précisé Philippe Peyroux, procureur de la République de Béthune. Un "mis en cause", soupçonné d'être "le chef d'orchestre de ces supporters, qu'ils appellent leur capo, (...) a été identifié en début d'après-midi et sera très prochainement interrogé", a-t-il ajouté.

Le préfet du Pas-de-Calais, Fabien Sudry, avait par ailleurs indiqué dans un communiqué avoir "pris connaissance d'une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, au cours de laquelle des propos homophobes, tenus lors de la rencontre Lens/Valenciennes organisée au stade Bollaert de Lens (...) peuvent être entendus" et avoir officiellement saisi la justice.

La LFP va examiner le dossier

Dans un communiqué publié dimanche, le collectif Rouge Direct, constitué d'anciens membres du Paris Foot Gay, qui lutte contre l'homophobie dans les stades, avait dénoncé des "injures homophobes" proférées par des supporters lensois, demandant à la Ligue de football professionnel (LFP) "d'agir".

"Face à ces faits d'homophobie" dont "nous apportons aujourd'hui la preuve matérielle", à savoir une vidéo mise en ligne vendredi sur Youtube et où on entend des supporters crier des insultes homophobes en tribune, "nous exigeons que la LFP engage les mêmes procédures que pour les actes racistes constatés" lors du match Amiens-Dijon, a demandé Rouge Direct.

Après l'interruption vendredi du match Dijon-Amiens à la suite de cris de singe adressés au capitaine amiénois Prince Gouano, la LFP avait annoncé des suites judiciaires et le club de Dijon son intention de porter plainte.

Rouge Direct réclame notamment le "passage en commission de discipline" et une "action en justice contre les auteurs des injures homophobes en particulier le capo (meneur, ndlr), parfaitement identifiable".

Contactée lundi par l'AFP, la LFP a confirmé que le dossier serait examiné mercredi par la commission de discipline de la Ligue. Celle-ci a la possibilité de sanctionner les clubs en tant qu'organisateurs de la rencontre, mais pas les individus à l'origine des insultes.

Dans le passé, elle a infligé des amendes notamment au club de Lyon pour "déploiement de banderoles homophobes" et au PSG pour avoir publié des "chants de supporters à caractère homophobe" via le compte Twitter du club.

Dans une affaire relativement similaire à celle qui l'occupera mercredi, elle a également puni l'Olympique de Marseille d'une amende de 16.500 euros en 2017 pour "usage d'engins pyrotechniques et propos homophobes d'un supporter ayant insulté publiquement à l'aide d'un micro l'ensemble des joueurs et du staff technique".

Rédaction avec AFP 


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