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 L'agence européenne du médicament pour la mise à disposition compassionnelle d'un traitement novateur - Hépatite C 
Hépatite C
L'agence européenne du médicament pour la mise à disposition compassionnelle d'un traitement novateur
 

L'agence européenne du médicament (EMA) s'est déclarée favorable à la mise à disposition "compassionnelle" du sofosbuvir, un traitement novateur contre l'hépatite C, pour des patients en situation de grande urgence.

 
 
 
 

Dans un avis rendu public vendredi, le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'EMA relève que l'hépatite C constitue un enjeu de santé public majeur ainsi que la première cause de transplantation du foie dans l'Union européenne.

Mais il n'existe actuellement pas de traitement standard pour les patients atteints d'hépatite C chronique et qui sont en attente d'une greffe ou qui viennent d'en effectuer une, ajoute le comité.

Le laboratoire Gilead qui produit le sofosbuvir a déposé une demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) au niveau européen en avril dernier. Mais en attendant cette autorisation, le médicament ne peut être commercialisé mais seulement proposé par le laboratoire dans le cadre de programmes "compassionnels".

Dans son avis, le CHMP préconise d'ouvrir ces programmes aux malades qui sont sur une liste d'attente pour recevoir une greffe de foie ou qui après avoir été greffés, connaissent une aggravation de leur maladie hépatique et risquent, s'ils ne sont pas traités, de décéder au cours des 12 prochains mois.

Le CHMP souligne que son objectif est d'harmoniser les conditions de distribution du sofosbuvir à titre "compassionnel" au niveau européen. Un collectif de neuf associations de lutte contre le sida avait appelé en juillet dernier le laboratoire américain à mettre le sofosbuvir à la disposition de l'ensemble des 80 patients ayant reçu des autorisations temporaires d'utilisation (ATU) nominatives délivrées par l'agence française du médicament ANSM et pas uniquement aux 25 patients transplantés risquant "de ne pas vivre jusqu'à ce que le médicament soit approuvé".

L'ANSM avait indiqué à cette occasion qu'elle était en discussion avec le laboratoire pour élargir le profil des malades pouvant bénéficier du sofosbuvir mais avait reconnu que les critères de sévérité retenus pouvaient varier d'un pays à l'autre.

(Source AFP)


 
   
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