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Lyon / Justice
Le blogueur Bassem Braïki condamné à 8 mois de prison avec sursis pour ses propos homophobes
 

Le tribunal correctionnel de Lyon a condamné, mardi 20 octobre, le blogueur Bassem Braïki à huit mois de prison avec sursis. En 2018, il avait tenu des propos homophobes dans une vidéo diffusée sur le réseau social Snapchat. 

 
 
 
 

Le blogueur Bassem Braïki avait comparu en septembre dernier devant le tribunal correctionnel de Lyon, pour diffusion de propos homophobes.

Mardi 20 octobre, il a été condamné à huit mois de prison avec sursis.

En août 2018, il avait diffusé une vidéo sur Snapchat, proférant des insultes homophobes. "Les homosexuels, il faut vous soigner. Faut qu’on vous soigne, et moi j’ai la solution pour qu’on vous soigne. Tu prends un Efferalgan, tu mélanges avec du cyanure, puis ça va vous soigner (…). Faut éradiquer ce phénomèn, la tête de ma mère, trop c’est trop. Avant t’étais un homo tu vivais ça en cachette, tu vivais ton bonheur en cachette, là aujourd’hui vous voulez nous imposer des trucs, vous voulez que ça devienne normal. Et ben nous on se battra, on se battra bec et ongles pour la normalité (...)".

Ces propos homophobes avaient été diffusés aux 70.000 abonnés de son compte. 

Ils avaient été dénoncés par trois associations de lutte contre l’homophobie, dont SOS Homophobie et l’Amicale du refuge qui avaient porté plainte contre Bassem Braiki. Dans un courrier adressé au procureur de la République de Lyon, elles dénoncaient "des faits d'incitation la haine et à la discrimination".

"Quand on a autant d’abonnés, on a des responsabilités", a estimé le procureur de la République, dénonçant "des déclarations ignobles et repoussantes", selon des propos rapportés par Le Parisien.

De son côté, Bassem Braïki a assuré à la barre qu’il n’avait "rien contre les gays". "J’ai pris conscience que ces personnes méritaient le respect", a-t-il ajouté.

Cette fois-ci, et malgré ses excuses lors du procès, le blogueur a écopé d’une amende de 2.500 € en sus de sa peine de prison avec sursis. Il devra aussi verser 1.400 € aux associations Mousse, Stop Homophobie et Adheos. Son avocat a fait part de son intention de faire appel de la décision.

 

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