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 Nathalie Loiseau, accusée de banaliser l'homophobie dans une BD, se défend - Elections européennes / LREM 
Elections européennes / LREM
Nathalie Loiseau, accusée de banaliser l'homophobie dans une BD, se défend
 

Nathalie Loiseau est rattrapée par une polémique. Une bande-dessinée cosignée par la tête de liste La République en marche pour les élections européennes est accusée de banaliser l'homophobie par plusieurs internautes.

 
 
 
 

Dans le cadre de sa campagne pour le scrutin européen, l'ex-ministre a publié mercredi 17 avril une BD destinée aux enfants sur l'Europe. Mais une planche a particulièrement retenu l'attention : celle qui aborde le sujet du mariage entre personnes de même sexe.

Pour montrer qu'en Europe, "on ne pense pas pareil partout", un garçon polonais affirme : "Moi je suis polonais. Eh bien, deux garçons qui se marient, en Pologne, même pas en rêve !", peut-on y lire. Deux cases après, le professeur explique au tableau : "Nous avons des différences, c'est sûr et il faut se respecter. D'ailleurs, voici la devise de l'Europe : Unie dans la diversité".

La planche, repérée dès le 23 avril par un internaute, a été particulièrement relayée dimanche 28 avril, notamment par le co-président de l'association Urgence homophobie qui y voit une banalisation de l'homophobie.

"Qu'apprenons-nous aux enfants? Que l'homophobie est culturelle? Qu'il faut la tolérer chez nos voisins? Non Madame, l'homophobie est une discrimination grave, à combattre partout!", s'est scandalisé Guillaume Mélanie sur Twitter, en interpellant la candidate aux européennes.

"Décrire la Pologne telle qu'elle est ne veut pas dire qu'on l'approuve", a d'emblée répondu Nathalie Loiseau sur le même réseau social. La tête de liste LREM a poursuivi en publiant un extrait de son livre Choisissez tout, dans lequel elle évoque ses "frères homosexuels", "conscients que la société ne leur est pas souvent favorable".

Dans la foulée, l'ancienne ministre a condamné "l'homophobie de Jaroslav Kaczynski", le président du parti conservateur polonais Droit et Justice. "Une menace contre les valeurs de l'Europe. Ne laissons pas l'obscurantisme gagner en Europe", a-t-elle ajouté.

"Je ne vous ai pas attendu pour lutter contre l'homophobie, soutenir le mariage pour tous comme la PMA pour toutes et contester les choix polonais", a encore répliqué dimanche soir sur Twitter l'ancienne ministre des affaires européennes, en réponse à un tweet de Boris Vallaud, le porte-parole du PS. 

Rédaction avec AFP


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