Blake Karde est un ancien militaire qui aurait servi dans le bataillon d’intervention rapide (photo ci-dessous). Certaines informations le décrivent comme déserteur.
Il n’a pas pu entrer au Cameroun au prétexte d'avoir pris part à une vidéo pornographique pour le public gay. La vidéo en cause, qui aurait permis de l'identifier, a été retirée d'Internet depuis que l'affaire a éclaté.
Blake Karde nie les faits et se dit hétérosexuel. "Je suis victime d'une campagne dénigrement et de sabotage dans les réseaux sociaux dans le seul but de salir mon image en me faisant passer pour un homosexuel", a-t-il réagi.
Pour tenter de crédibilier sa défense, il a publié une photo où on peut le voir en train de signer ce qu’il présente comme un acte de mariage.
D’après les témoignages et éléments recueillis en 2014 lors d’une mission d’enquête, l'homophobies augmente au Cameroun ces dernières années.
Pour les associations de défense des droits des homosexuels et des droits de l’Homme camerounaises à l'origine d'un rapport publié le 25 février 2015, "les autorités arrêtent et condamnent pour actes homosexuels de nombreuses personnes".
Selon leurs sources, depuis 2011, au moins 28 personnes auraient été condamnées au Cameroun au motif de leur orientation sexuelle, réelle ou imputée.
Au Cameroun, l’homosexualité est un délit réprimé par le code pénal qui prévoit des peines d'un emprisonnement de six mois à cinq ans et des amende toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe.
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